Think positive, jour 78 : la petite minute qui fait du bien.

Réveillée pas du tout en mode positive, aujourd’hui. Mais alors, pas du tout. Je suis une pile qui cumule le négatif, ne le laisse pas sortir un seul instant, et puis, quand, pour un rien, ça pète…Ca pète. Et ce matin, ils s’étaient tous passés le mot pour me faire disjoncter.

Récapitulons : trajet de covoiturage en demande de remboursement pour cause de chauffeur qui n’en a rien à faire, alerte canicule pour jeudi et pour Muse-bonjour, allergie solaire, je vais finir couverte de boutons en trois secondes, genre framboise purulente-, abruti de crétin de voisin complètement débile qui fait exploser la bombe H dans la cour intérieure-14 juillet, certes, mais y’a des putains de limites-, retour de festival d’une amie complètement foiré qui fait redouter le pire pour les Vieilles, et ainsi de suite, je suis montée en pression comme une chantilly à la moutarde faite par Superman. Oui, au cas où vous ne seriez pas au courant, Superman fait des putains de chantilly en deux secondes. C’est ça d’avoir des gros muscles.

Et puis, sorti de nulle part, tweet d’Agnes qui égaie alors ma timeline d’une jolie vidéo datant d’il y a deux jours avec interview de mon chanteur d’amour à la clef.

Et là…Ma chantilly a vite tourné à la vinaigrette, et je suis retombée aussi vite que j’étais montée, complètement charmée par ce mec, qui, décidément, a le chic pour venir déverouiller mes états d’âmes problématiques en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Bénabar ».

Je ne sais pas ce qui m’a particulièrement touchée, après tout, des interviews, j’en ai vu une certaine quantité, pour la plupart des rattrapages post-Vauban. Mais il y avait quelque chose… Son humour. Sa façon toute spéciale de qualifier sa relation au public, et le fait qu’il continue de trouver cela génial que des gens viennent pour lui. Venir embêter les musiciens même quand ils ne sont pas là pour jouer le jeu…

Ou alors, c’était juste ce joli sourire à la fin. Celui qui respire la gentillesse, l’humanité, la générosité. Celui qui pourrait certainement résumer ce petit truc en plus qui a fait toute la différence…

C’était carrément pas grand chose, et ça m’a carrément déviée de ma course folle qui aurait pu se finir en lancé de voisin sur gazon…

 

Voilà pour le lien de la vidéo. Player un brin récalcitrant, mais je suis contente de m’être acharnée.

C’est un peu aussi ça, être fan. Des moments qui n’ont pas de plus grande importance que cela, mais qui, replacés dans un contexte, peuvent prendre beaucoup de sens.

 

Alors après, je pourrais dire qu’il me manque et que je crève d’envie d’être plantée au beau milieu de nulle part, sur une île que je n’aurais sûrement jamais visité autrement, avec pour seule et unique justification à ce délire que de courir après mon faiseur de bonheur. Encore. Encore…

Mais si je commence…Je vais y passer la nuit.

Hurry up, summer.